Signature contrat CCMI | constructeur bois IDF

En moins d’un mois, nous avons signé non pas un, mais deux CCMI. Chapeau bas, qui dit mieux ?

Blague à part, l’étape de la signature du CCMI est, enfin, derrière nous. Nous avons donc signé un premier contrat avec Mio’terr en date du 16 Mai 2018 (en réalité le 16 & le 17 mai car nous avons terminé  tard, ou tôt, question de point de vue).

Que ce soit clair, le jour où vous signerez votre CCMI, attendez-vous à ne pas dormir, ou en tout cas très mal. Vous allez tout repasser en revue / stresser / douter, et tout ça en boucle.

Pour autant, nous étions en confiance car Mio’terr s’était engagé à nous remettre 2 jours plus tard le permis de construire à remettre en mairie, afin que nous puissions conserver notre condition suspensive ajoutée dans la promesse de vente (délai limité pour dépôt de PC). A noter qu’il s’agit d’une démarche honorable de la part de Mio’terr, rien n’oblige un constructeur à un délai si court. A vrai dire, un tel engagement était même risqué pour un constructeur car rien ne lui garantissait que nous n’aurions pas utilisé notre droit de rétractation (10 jours) après le dépôt de permis. D’autant que c’est ce que nous avons fait !

Annulation CCMI pendant le délais de rétractation avec permis de construire en cours

Et oui. Rassurez-vous, aucune manœuvre vicieuse derrière cela. Nous nous sommes simplement rendu compte, à la relecture de ce contrat, que certaines clauses n’avait plus / pas lieu d’être, que les plans auraient eu besoin de plus de précision, et que le tableau de désignation des ouvrages (probablement un tableau type pour une maison type) comportait des petites divergences par rapport à notre projet qui lui, était sur mesure.

A la décharge de Moi’terr, le projet a vraiment été géré dans l’urgence (conditions suspensives promesse de vente) et je remercie encore une fois les différents intervenant pour leur réactivité.

Nous avons donc, comme expliqué, utilisé notre droit de rétractation pour dénoncer le contrat et en refaire un nouveau. Nous aurions également pu réaliser cette opération par un avenant, mais le délais nous semblait trop court pour faire cela proprement.

Quoiqu’il en soit, Monsieur Chauzit, le gérant de Mio’terr avec qui nous avons conclu ce contrat, a compris notre démarche et ne nous en a pas tenu rigueur (pour un constructeur, cette période de rétractation doit aussi être une source de stress).

Le mardi 12 juin, nous avons donc signé notre deuxième nouveau CCMI, revu et corrigé. Et la nuit s’est beaucoup mieux passée d’ailleurs !

A noter : les conseils de l’Aamoi ont également été les bienvenus à cette étape. Au risque de me répéter, j’invite définitivement tout futur Maitre d’Ouvrage à y adhérer le plus tôt possible.

Mieux qu’une maison RT2012, moins bien qu’une maison passive.

En revanche, seul petit bémol, ça ne sera pas vraiment une maison passive, mais une construction qui s’en rapproche, faute de budget. Et oui, nous sommes en Ile de France et même si les salaires moyens y sont généralement plus élevés, on se fait vite rattraper par les prix qui suivent facheusement la même tendance.
Encore que, nous avions consulté le constructeur bois wood construction, situé hors IDF, et les prix proposés n’étaient pas forcément moins élevés. Quoiqu’il en soit, nous avons tiré un trait sur notre objectif de maisson passive, tout en visant une haute performance thermique.

Dans les grandes lignes de la notice descriptive CCMI

  • R sol=4
  • R toiture = 8
  • R murs = 5.3
  • Fenêtres et baies alu double vitrage (uw +/- 1,5), larges ouvertures au sud (pignon).
    Les ouvertures au sud ont été largement optimisées (sur le pignon),
  • Poele a granulé Guisy
  • BECS thermodynamique (sur VMC) atlantic aquacosy
  • Haute étanchéité à l’air (le test d’étanchéité nous le dira)

Nous devrions, avec toutes ces caractéristiques, obtenir théoriquement une facture annuelle de chauffage d’environ 300€. Avons nous fait le choix du meilleur constructeur ? L’avenir nous le dira!