Miot’err : constructeur bois bioclimatique & passif
Au risque de nous répéter, c’est vers l’ossature bois que nous avons choisi de nous orienter. Nous avons découvert Mio’terr par l’intermédiaire de l’annuaire des adhérents de l’Afcobois, le Syndicat Français de la Construction Bois. Julien Chauzit, le gérant de Mio’terr, fait d’ailleurs partie de la structure Afcobois.
Il y a quelques années, Mio’terr était également adhérent à l’association maison de qualité, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’une radiation (j’ai contacté l’association pour en savoir plus), mais d’une volonté de Mio’terr de ne plus en faire partie (Note pour moi-même : à approfondir à l’occasion)
Ce constructeur bois a aujourd’hui 10 ans d’ancienneté et propose aussi bien de la construction de maison individuelle comme du collectif via le cabinet d’architectes Matières d’Espaces, avec qui Mio’terr travaille en étroite collaboration (en réalité, Mio’terr semble être l’appellation dédiée à la construction de maisons individuelle). Les constructeurs bois, en ile de France, proposant de construire en CCMI sont plutôt rares. C’est heureusement le cas de Mio’terr.
Avis constructeur Mio’terr : les moins
Bien évidemment, quand on choisit un constructeur, il est important d’essayer d’obtenir des avis de clients autres que ceux proposés par le constructeur lui-même. Le seul avis vraiment négatif que j’ai réussi à glaner concerne un litige au niveau d’une pose de velux ainsi que des éléments de structure modifiés au dernier moment : voir ici
D’après ce que j’ai pu comprendre, Mio’terr se concentre davantage sur le collectif, j’espère que ça ne sera pas au détriment des maisons individuelles (a voir).
Pour l’instant, c’est tout. Nous en sommes à l’étude préliminaire / chiffrage. Affaire à suivre.
Avis constructeur Mio’terr : les plus
Un des avantages tient avant tout à l’organisation car l’architecte travaille en étroite collaboration avec le bureau d’étude structure ainsi que le thermicien, puisqu’ils partagent les mêmes locaux. C’est en tout cas comme cela que ça nous a été présenté, ce qui permet donc d’être efficace dès la conception du projet.
Les différents échanges (téléphoniques, rendez-vous dans leurs locaux, visite du terrain) ont montré un réel professionnalisme et une véritable expertise, tant sur l’analyse du terrain, l’analyse de nos besoins, les choix techniques et/ou de matériaux,… que sur l’étude urba (étude d’implantation). Exemple avec la très bonne interprétation du PLU par l’architecte, qui a su trouver des parades à certaines contraintes. Par exemple, le PLU impose de respecte une distance de 5 m par rapport à la limite séparative, sauf qu’une condition particulière d’un autre paragraphe permet de passer outre cette contrainte et de venir accoler un garage en limite séparative, parfait !
Au niveau du relationnel, on sent (en tout cas c’est l’effet qu’il fait) que Mr Chauzit aime ce qu’il fait et ne se contente pas d’avoir la casquette commerciale du dirigeant. Il discute de nos choix et nos envies, nous préconise certaines solutions, etc. J’étais par exemple intéressé par l’installation d’un puits canadien aéraulique + VMC double flux, notamment parce que nous avons une tranchée de 70m à réaliser pour la viabilisation. Mr Chauzit m’a clairement fait comprendre qu’en termes de budget, nous ne rentabiliserions jamais ce type d’installation. Il est évidemment tout à fait possible d’y réfléchir sur le plan du confort, ou pour le plaisir intellectuel d’avoir une maison optimisée techniquement. Mais sur le plan purement financier, ce n’est à priori pas ça.
Au travers de mes différentes investigations, j’ai pu découvrir que Mio’terr travaille (entre autre) avec l’entreprise Simonin pour ce qui est de la structure bois. Cette société a l’air d’être on ne peut plus sérieuse. La préfabrication en atelier, en plus d’être un chantier sec, permet de réduire les coûts de construction. Cela permet à Miot’err d’arriver à tutoyer les 1600 / 1800€ le m², même si l’on sait pertinemment que raisonner en prix au m² pour une maison passive n’est pas toujours une bonne idée
Etat de santé : Mio’terr semble afficher une bonne santé financière
Voilà un petit état des lieux que j’ai pu me procurer sur Corporama, pas de risque majeur à signaler (à vérifier dans le temps)
Les prochaines étapes
Nous avons du faire un choix et nous positionner sur une des deux possibilités d’implantation proposées par Mio’terr. L’équipe est donc en train d’avancer sur notre choix afin d’élaborer l’avant projet sommaire (et le chiffrage, car il y a un budget que nous ne pouvons pas vraiment dépasser). Une visite d’une réalisation est prévue dans quelques jours pour nous aider dans notre choix.
En parallèle, j’ai pu identifier une maison construite il y a quelques années par Mio’terr, située au 7 rue Bossuet à Montrouge. Il faudrait voir comment elle a vieilli et ce qu’en pensent les habitants.
Pour l’instant, le feeling est bon mais c’est justement à ça qu’il est important de faire attention. Comme le répète régulièrement l’Aamoi, il ne faut pas construire une relation de confiance avec son constructeur mais une relation de travail.
Bilan provisoire
- Phase signature CCMI : Stressant, mais bon accompagnement.
- Phase accompagnement permis de construire : Conseils et accompagnement, architecte sérieuse et pugnace
- Phase MAP : Echanges un peu longs et relances nécessaires, mais ok dans l’ensemble
- Ouverture de chantier / demarrage travaux
- VRD / fondations / vide sanitaire
- Livraison / montage ossature
- Charpente et toiture, hors d’eau